La santé des habitants du chef-lieu du département de Ndolou, tient sur un fil. Leur ville est privée de médecin depuis de plusieurs années. La mort les guette. Pour une affection mal traitée, à cause d’une automédication, le danger est grand. Cette localité est constituée de 6000 habitants qui ont peur de tomber malade. Elle est située dans le département de Ndolou. 

“L'hôpital d'ici n'a pas de médecin, il n'y a qu'un major qui est responsable en ce moment de l'hôpital. Le major là est limité seulement qu'aux fièvres et au paludisme”.

explique un habitant de Mandji pris de panique. 

“On n'a pas de médecin, donc lorsque quelqu'un tombe malade on dit il faut l'évacuer à Lambaréné où il faut l'évacuer à Mouila. Et l'hôpital est dans la merde totale. Avant hier, je suis allé dans cet hôpital parce que la petite amie d'un ami était internée là-bas. Elle est même décédée hier. Parce que l'hôpital a dit que là il faut l'évacuer à Mouila. Il n'y a pas de médecin ici, il n'y a pas de médicaments”

ajoute cet habitant qui est aux abois. 

“Et la porte de la salle d’urgence est cassée. Cela veut dire que les moustiques rentrent en permanence dans une salle d'urgence. Et là encore, l'infirmière m'a dit que si je faisais le tour de l’hôpital, je serais abasourdi. Car ils ont peur de parler ici".

"Ils vivent dans une psychose depuis des années ici. Il faut interpeller le gouvernement pour régler cette situation”.

L’hôpital est aussi privé d’ambulance

Déçu par les fausses promesses tenues par les différentes personnalités du département de Ndolou, qui avaient des places au soleil au sein du régime d’Ali Bongo Ondimba, il compte plus sur les hommes politiques. Il lance un cri de détresse vers  le CTRI pour sauver la vie des habitants de Mandji, notamment les enfants. Car la mortalité des enfants de moins de 5 ans sévit dans toutes les localités du Gabon. 

“Mandji c'est le département de la Ngounié, qui devait être le mieux aisé avec toutes les richesses qu'il regorge”. 

L’hôpital de Mandji n’a pas de matériel et l'ambulance est malheureusement tombée en panne.

"L’ambulance est sur cale"

regrette-t-il. 

A l’époque où cette ambulance fonctionnait,  explique-t-il, pour faire déplacer un malade, il fallait payer 50 000 FCFA  et faire le plein de carburant de l'ambulance.

 

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